A présent, il est temps de vous faire une petite confidence. J’ai une maladie grave, et je ne suis pas prête d’en guérir…
Oui, j’ose vous l’avouer, je souffre de « coiffurite aigue… ».
Je suis de celles qui à la base, n’ont pas des cheveux « normaux ».
J’ai une crinière sauvage, indomptable. Une « chevelure de feu » (mon surnom au Lycée). Un mélange de touffe de sorcière, et de fibres pour balais…
Ça ondule, ça frisouille, ça gonfle, ça ne se coiffe pas, et c’est volumieux…
Tout ça pour une seule et même personne ça fait beaucoup…
Autant vous dire, que les coiffeurs font donc toujours n’importe quoi avec ma matière de cheveux.
Et samedi, j’ai encore succombé, je suis retombée dans la « coiffurite aigue », j’ai cédé à l’appel du ciseau…
Pauvre folle que je suis..
J’ai un carré, un "peu" long (le un "peu" c'est pour me donner de l'espoir, essayant de faire pousser mes cheveux depuis 4 ans, et retournant tous les 4 matins, allez savoir pourquoi, me les faire massacrer par le coiffeur).
20 coups de ciseaux pour désépaissir, 10 pour faire un dégradé (Un dégradé sur mes cheveux, le pire que l’on puisse faire, ayant après séchage, un casque en forme de champignon en guise de tête).
J’ai beau donner des consignes au coiffeur « non pas trop comme ça », « attention, ça va faire ça », et PPPPAFFFF la maman Bedou ressort avec une tête à faire peur aux petits dans la rue.
Un mélange de Jackson five en crépu, de touffe incoiffable, et inclassable.
En même temps, ils n'y peuvent rien ces pauvres coiffeurs...
Il faudrait me poser un bracelet, comme les détenus, pour connaître mes faits et gestes. Et si je m’oriente vers un coiffeur, une patrouille viendrait me chercher et me mettre 48h en isolement…
Il me faudrait une personne bienveillante, qui dès que je prononce le mot
«coiffeur», me donne un coup de teaser…(Papa Bedou s'y refuse).
Il me faudrait une perruque…
Je hais les filles aux beaux cheveux ; je vous hais vous femmes aux cheveux lisses, souples, qui ondulent comme le vent, et qui d’un coup de tête se remettent en place…
Je hais mon papa pour ce cadeau de la génétique…
Enfin, je me hais de toujours succomber à la tentation « coiffurale ». Maintenant il me faut faire avec (c’est reparti pour un tour, j’ai l’habitude). Je suis à la recherche désespérément d’un bon coiffeur, qui ne ferait pas un remake de « massacre à la tronçonneuse » avec mes cheveux…
Que les temps sont durs, pour nous les femmes chevelues !!
Voyons le positif…
ÇA REPOUSSE…
1an, 2ans, 3ans…
Non, je ne suis pas la doublure du chien de la pub Canigou…
Photos réalisées sans trucage, et sans brushing, je pense que ça se voit...
Allez, je file tenter de me faire un brush...
(j'ai dit "tenter").
Malheureusement non...Ça ne donne pas ça...